L’amour et la justice
On entend que Dieu dans l'ancien testament est Dieu de punition, Dieu dans le nouveau testament est Dieu d'amour, Et Dieu dans le Coran est à la fois Dieu d'amour et Dieu de justice.
On regarde le Coran, il est écrit dans les premières versets 3 et 5 : C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux. Ceux qui croient à ce qui t'a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la vie future.
On regarde le nouveau testament, Jésus dit qu'il croit en l'ancien testament.
Si on considère que Dieu est purement amour et pardon, où est la place de la justice ?
Si on considère que Dieu est purement justice et punition, où est la place de l'amour ?
Dans le Coran est écrit, Alhojorat 13, 'Ô vous qui avez cru! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas et ne médisez pas les uns des autres. '
Le nouveau testament dit qu'on n'a pas le droit de juger les autres.
En effet, si on considère que seulement les musulmans ou seulement les chrétiens ou seulement les juifs entreront au paradis, sans être punis,
Que se passera-t-il avec les milliards des gens qui sont nés avant chacune de ces religions, ou qui suivent les autres religions ?
Si les autres millions de gens ne sont pas dans le royaume de Dieu, s'ils ne vont pas au paradis, où est l'amour illimité (chez les musulmans) ou inconditionnel (chez les chrétiens) de Dieu ?!
Et si l'on considère que chacun, sans aucun effort et malgré des malfaisances ou des violations des droits d'autrui, sera pardonné par le grand Dieu d'amour, pourquoi se casser la tête et aider les pauvres ou aimer les autres, pourquoi aller à l'église ou faire sa prière en tant que musulman ou juif ?
La réponse n'est elle pas un ensemble d'amour et de justice. Si oui, comment est-ce possible ?
Un de mes professeurs me disait, 'tant qu'une malfaisance ne concerne que toi, c'est beaucoup plus simplement pardonné, une fois que tu reviens vers Dieu.
Et des que c'est une violation des droits des autres, ce sont les autres qui peuvent te pardonner.'
Il m'a expliqué que je devais être le plus patient possible et essayer d'avoir une générosité illimitée envers les gens qui me blessent, moi seulement. Par contre, la patience et l'indifférence devant une personne opprimée qui a besoin d'aide n'est pas permise. Que je devais faire tout mon effort pour aller à son secours. Et cette intervention ne me donne pas le droit de violer les droits des autres.
Êtes-vous d'accord avec lui ?
1. 30/07/2007
mashallah c bo!
2. 17/11/2005
Encore merci chère Halima,
A bientôt
3. 11/11/2005
trés beau...vraiment.